Plan du site naturiste du Cap d'Agde (2004) [source : www.mondialnaturisme.com] |
Plan de la station balnéaire du Cap d'Agde (2004) [source : www.inra.fr] |
La première carte est une carte typiquement touristique. On y voit clairement les nombreux axes de communications ainsi que le nom des plages et des lieux à visiter ou à découvrir. De plus, les figurés utilisés situent essentiellement des endroits précis recherchés par les touristes : les parkings, l’office du tourisme (au centre de la carte du reste) ainsi que les lieux consacrés aux loisirs (casino, ile des loisirs, golf…). Cette carte s’ouvre vers l’extérieur par la présentation de divers lieux (Rochelongue, le site naturiste…) et par ces voix de communications (on sait comment se rendre à la station balnéaire et comment y ressortir).
La seconde carte est clairement destinée aux touristes naturistes. Il y a un sentiment d’isolement qui ressort : comme si ce territoire était coupé du monde. A la différence de l’autre plan, il n’y a que très peu d’axes de communications ; la seule voix de communication présente est celle en destination des grands axes comme l’autoroute et la nationale. De plus, on ne sait pas comment accéder au site naturiste, aucun axe de communication est en destination du site. Le bateau paraît être le seul moyen de s’y rendre. Il y a cette volonté de constituer un autre territoire : on retrouve un office de tourisme, des parkings, des endroits spécialisés pour le tourisme. Par ailleurs, on observe également une variable linéaire, une ligne formée de pointillés qui accentue cette volonté d’isolement. Néanmoins, cette variable est à nuancer puisque d’une part, elle est assez discrète et d’autre part, elle est en pointillé et non continue ; ce qui évoque une isolation partielle du monde extérieur.
Par ailleurs, les couleurs choisies sont des couleurs pastels, douces, non agressives et rappellent les éléments naturels : le jaune pour le sable, le marron pour la terre, le vert pour la végétation, le bleu pour l’eau. De plus, on trouve des figurés comme des vélos ou des promeneurs comme si l’on voulait insister sur le respect de la nature, l’écologie (pas de voitures, pas de pollution…).